Un blog qui décrit ce que je vis, ressens, pense, ce que j'imagine et qui me permet de partager avec vous mes expériences de la vie.
11 Février 2016
La colère est un sentiment tout à fait naturel et normal. Elle nait de la frustration ressentie par rapport à une attente déçue, un objectif non atteint ou parfois même à un événement non prévu qui vient modifier nos plans.
L’exprimer aussi est une bonne chose car cela permet de faire passer le sentiment et de pouvoir recommencer soit à zéro, ou de modifier et continuer sa route. Il faut savoir qu’il y a toute une foule d’éléments qui interviennent dans le déclenchement de la colère. Donc nul besoin de se culpabiliser éternellement d’être la cause de la colère de quelqu’un ou d’être en colère tout le temps à cause de quelqu’un.
Prenons un exemple simple de deux enfants nés de couples polygames chacun. Dans le foyer A, le papa n’a pas de problèmes avec ses deux femmes, ni avec les enfants. Il y a de l’entente et une vie paisible. Dans le foyer B, il y a toujours un souci chaque jour qui passe ; soit papa qui insulte la première femme parce que la deuxième femme a raconté qu’elle n’a pas préparé à manger à ses enfants alors que cela n’est forcément pas vrai ; soit papa s’acharne à coups de bâtons sur un enfant parce que l’autre l’a calomnié juste par envie ou jalousie. Ces deux enfants ne réagiront pas de la même façon une fois adulte. Le 1er peut concevoir facilement que c’est bon d’être polygame alors que le second y sera farouchement opposé et apprendre par exemple que son mari ou sa femme flirt dehors déclenchera une vague d’événements qui parfois deviennent incontrôlables. Ce n’est peut-être pas tant que cela le geste d’être allé voir ailleurs qui pose un problème mais le vécu pendant l’enfance.
Alors il est important pour chacun de se connaitre et de savoir les éléments qui sont susceptibles de le rendre en colère. Ce qui est ma foi, très difficile. Car il arrive que la même chose ne nous rende pas en colère à chaque coup. Alors l’exercice primordial auquel nous devons nous atteler est la maitrise de la colère. Si Jésus a été en colère jusqu’à détruire les étalages du marché installé dans la synagogue, n’oublions pas qu’il a été plus indulgent et sans colère quand il a été crucifié sur la croix. Je suis sûr qu’à sa place, nous serions plus en colère pour la crucifixion que pour le marché à l’église.
Je n’ai pas la prétention de proposer des remèdes pour maitriser la colère car j’estime que ce travail est dévolu aux psychologues. Alors ma première recommandation est de consulter un psychologue. Il sera à même de vous indiquer selon votre cas, les méthodes les mieux appropriées.
Mais de façon globale, et par rapport aux recherches que j’ai faites personnellement, il existe des méthodes très simples que nous pouvons pratiquer (elle n'est pas exhaustive):
Par contre, ce que je déconseille vivement, ce sont les réactions qui font du mal à notre entourage :
Bref, il appartient à chacun de trouver la façon qu’il utilise pour calmer ses nerfs et de faire en sorte que chaque colère puisse trouver une méthode de résolution sans porter préjudice à soi-même ou à autrui.
Pour finir, si je dis au début qu’il est normal d’être en colère, alors je dis ici qu’il est anormal d’être en colère tout le temps. Apprenez à gérer votre colère plutôt qu’à penser que c’est aux autres d’apprendre à ne pas vous faire chier. Car la colère brise des vies.
Merci