Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un blog qui décrit ce que je vis, ressens, pense, ce que j'imagine et qui me permet de partager avec vous mes expériences de la vie.

Graines de pensées...

Apprendre à maitriser la colère

Apprendre à maitriser la colère

La colère est un sentiment tout à fait naturel et normal. Elle nait de la frustration ressentie par rapport à une attente déçue, un objectif non atteint ou parfois même à un événement non prévu qui vient modifier nos plans.

L’exprimer aussi est une bonne chose car cela permet de faire passer le sentiment et de pouvoir recommencer soit à zéro, ou de modifier et continuer sa route. Il faut savoir qu’il y a toute une foule d’éléments qui interviennent dans le déclenchement de la colère. Donc nul besoin de se culpabiliser éternellement d’être la cause de la colère de quelqu’un ou d’être en colère tout le temps à cause de quelqu’un.

Prenons un exemple simple de deux enfants nés de couples polygames chacun. Dans le foyer A, le papa n’a pas de problèmes avec ses deux femmes, ni avec les enfants. Il y a de l’entente et une vie paisible. Dans le foyer B, il y a toujours un souci chaque jour qui passe ; soit papa qui insulte la première femme parce que la deuxième femme a raconté qu’elle n’a pas préparé à manger à ses enfants alors que cela n’est forcément pas vrai ; soit papa s’acharne à coups de bâtons sur un enfant parce que l’autre l’a calomnié juste par envie ou jalousie. Ces deux enfants ne réagiront pas de la même façon une fois adulte. Le 1er peut concevoir facilement que c’est bon d’être polygame alors que le second y sera farouchement opposé et apprendre par exemple que son mari ou sa femme flirt dehors déclenchera une vague d’événements qui parfois deviennent incontrôlables. Ce n’est peut-être pas tant que cela le geste d’être allé voir ailleurs qui pose un problème mais le vécu pendant l’enfance.

Alors il est important pour chacun de se connaitre et de savoir les éléments qui sont susceptibles de le rendre en colère. Ce qui est ma foi, très difficile. Car il arrive que la même chose ne nous rende pas en colère à chaque coup. Alors l’exercice primordial auquel nous devons nous atteler est la maitrise de la colère. Si Jésus a été en colère jusqu’à détruire les étalages du marché installé dans la synagogue, n’oublions pas qu’il a été plus indulgent et sans colère quand il a été crucifié sur la croix. Je suis sûr qu’à sa place, nous serions plus en colère pour la crucifixion que pour le marché à l’église.

Je n’ai pas la prétention de proposer des remèdes pour maitriser la colère car j’estime que ce travail est dévolu aux psychologues. Alors ma première recommandation est de consulter un psychologue. Il sera à même de vous indiquer selon votre cas, les méthodes les mieux appropriées.

Mais de façon globale, et par rapport aux recherches que j’ai faites personnellement, il existe des méthodes très simples que nous pouvons pratiquer (elle n'est pas exhaustive):

  • Ecrire : par forcément un texte esthétique mais écrire juste pour écrire. Cela permet de faire passer la frustration.
  • Marcher : prendre de l’air frais permet d’aérer les poumons et de revitaliser l’organisme.
  • Courir : faire du sport aussi fait du bien. Car il permet à l’esprit de s’occuper à autre chose et est même bénéfique pour la santé. Car on transpire et cela élimine les toxines, maintient le cœur, réduit les risques d’AVC… mais le faire de façon modérée et non comme un champion
  • Pleurer : j’avoue que cela fait du bien. Car après les pleurs, je ne vois plus ce qui fait mal (avis personnel). D’ailleurs on est fatigué et c’est le sommeil qui prend le relais
  • Se taire : cela permet de ne pas envenimer certaines situations mais a aussi ses limites.
  • Jouer: à un jeu fait du bien.

Par contre, ce que je déconseille vivement, ce sont les réactions qui font du mal à notre entourage :

  • Le mutisme : il est différent du silence en ce sens que le mutisme nous amène à ne même plus adresser la parole à ceux qui nous entoure. Sachez que cela rend mal à l’aise tout autour et nous rend plus malheureux sans que nous nous en rendions compte.
  • Crier : crier permet d’extérioriser sur le coup cette émotion qu’est la colère. Mais a parfois le mérite de blesser plus que de faire passer un message. Votre interlocuteur peut en être si choqué qu’il évitera à l’avenir toute interaction avec vous. Un isolement s’installe.
  • Agresser : d’autres deviennent agressifs et souvent causent des dommages soit matériels à des biens qui peuvent leur appartenir ou pas, soit des dommages corporels à eux-mêmes (cogner un mur très fort) ou à autrui (casser la gueule à quelqu’un).
  • Boire : à éviter par tous moyens car cela nous conduit à l’alcoolo-dépendance. Une cure s’imposera après sinon, on dira aujourd’hui que ce n’est qu’un verre mais demain ce sera une bouteille puis un carton et on devient irrécupérable. A partir de l’addiction à l’alcool, la porte s’ouvre sur tous les autres vices : brutalité envers la famille, désordre sur la place publique, défaillance de raisonnement et que sais-je encore.
  • Prendre le volant : on peut facilement se laisser distraire et causer des accidents. Dangereux pour vous-mêmes et pour les autres usagers.

Bref, il appartient à chacun de trouver la façon qu’il utilise pour calmer ses nerfs et de faire en sorte que chaque colère puisse trouver une méthode de résolution sans porter préjudice à soi-même ou à autrui.

Pour finir, si je dis au début qu’il est normal d’être en colère, alors je dis ici qu’il est anormal d’être en colère tout le temps. Apprenez à gérer votre colère plutôt qu’à penser que c’est aux autres d’apprendre à ne pas vous faire chier. Car la colère brise des vies.

Merci

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
C'est trop facile d’être en colère parce qu'on n'a raison plutôt que de ce maitriser. Pour votre santé, SVP évitez le plus possible d’être en colère. <br /> Moi c'est la music qui me calme rapidement. Et toi??
Répondre