14 Avril 2020
Aux grands maux, les grands remèdes. Comme pour tous les pays normalement constitués, notre cher pays le Togo a mis en place des actions pour contenir la propagation du Coronavirus ainsi que des actions pour soutenir l’économie ainsi que les acteurs durement touchés par la pandémie.
Je ne suis pas de ceux qui voient toujours le verre à moitié vide, et non plus de ceux qui le voient toujours à moitié plein. Je reste le plus souvent dans la posture d’observateur avisé qui apprécie (suivant les informations et mes propres analyses).
Un fonds de riposte de 400 milliards mis en place alors que le budget 2020 de l’Etat togolais à son adoption s’élevait à 1466,2 milliards (F CFA bien sûr). Un ratio de 27,28%. Pas mal. C’est vrai que ce budget n’est plus tant que cela à considérer à cause des bouleversements et du ralentissement de l’économie au plan national comme international. Mais tout de même c’est une somme conséquente et il faut le reconnaître. Nul doute que les vautours (en même temps gestionnaires) se frottent déjà les mains. Car je suis presque certains qu’aucune estimation réelle dans chaque catégorie n’a été faite avant que ce montant ne soit avancé et que la préoccupation serait de tout dévorer, quitte à renflouer des comptes en banque déjà débordants de sous.
Un des volets que je trouve parlant est le projet « NOVISSI ». Mes observations :
Je suis presque certain qu’il y a de la volonté d’aider les plus vulnérables quand la proposition a été faite par des gens bien intentionnés qui ne se doutaient pas du côté technique, pratique et financier de la chose.
Un autre volet concerne l’équipement médical pour lutter contre la propagation du virus. Les mesures sont-elles prises pour s’assurer de la transparence dans la gestion des commandes et la distribution suivant les besoins réels ?
Un autre volet encore concerne la Force Spéciale COVID-19. Entendons par là les gendarmes et policiers déployés pour faire respecter les mesures barrières (couvre-feu et divers). Existe-t-il une indemnité prévue pour les éléments sélectionnés ? Combien est alloué à leur logistique ? Aux outils permettant de les protéger contre d’éventuelles contaminations ? J’espère qu’on ne nous présentera pas un bilan à effet bombe lacrymogène plus tard.
Le volet qui fera sans doute couler beaucoup d’encre après sera celui consacré aux entreprises. Quels seront les critères, les modalités ?
Je ne suis juste qu’un simple citoyen qui pense haut pour que les choses se fassent comme elles doivent l’être. Cette réflexion est ma contribution dans cette lutte commune contre le COVID-19. Elle ne s’arrêtera point ici mais continuera. Un des gestes barrières que nous oublions est « STOP AU DETOURNEMENT DE FONDS »
Martial Daté TEVI-BENISSAN