TRUMP, L’AFRIQUE ET LE MONDE : UNE HISTOIRE D’AMOUR PAS COMME LES AUTRES

Un jour sans polémique n’est pas un jour ordinaire dans la vie de Donald Trump. Si ses idées et ses prises de positions choquent, personnellement, je ne vois pas ce qui surprend encore le monde aujourd’hui. Cela fait quand même 365 jours que le gars fait les mêmes choses et les gens passent leur temps à critiquer. Et pourtant c’est ce qui se passe en amour. Ou bien ne dit-on pas que « Qui aime bien, châtie bien »?

Que ce soit sur la question de Jérusalem, du financement du G5 Sahel, de l’Iran, je n’ai personnellement pas mon avis à donner car je suppose qu’il a ses sources d’information et de données. Certes je ne cautionne pas qu’il traite les pays africains de « Pays de Merde » mais j’aimerais quand même axer ma réflexion autour de ce que nous ne voyons pas directement car choqué et aveuglé par l’expression utilisée.

Dans un premier temps, il n’est pas le premier président à perdre son sang-froid et à s’exprimer de façon vulgaire sur des sujets considérés comme sensibles.

Dans un second temps, si Donald Trump décide de mettre fin au Programme GREEN CARD (LOTTO VISA) et aux facilités octroyées aux pays concernés pour que leurs ressortissants viennent s’installer et travailler en Amérique, pourquoi devrons-nous nous plaindre alors que l’Europe fait la même chose et personne ne trouve cela scandaleux ? En effet, combien d’Africains ou de sud-américains ont obtenu des facilités pour ne serait-ce que visiter l’Europe ? Et quand les gens tentent de fuir et d’y aller clandestinement, ne sont-ils pas refoulés et déportés comme du bétail ? Bref, le débat est long. D’un autre côté, Donald essaie de tenir l’une de ses promesses de campagne en matière d’emploi. Si ces immigrants ne viennent plus pour occuper facilement même les plus petits boulots dont les gens ne veulent pas, est-ce que l’américain qui cherche désespérément un emploi ne s’y essayerait pas ?

Dans un troisième temps, la qualification des pays africains de « merde » doit interpeller les dirigeants de nos pays à adopter un style de gestion qui ne pousse pas les gens à chercher à aller trouver mieux ailleurs. Si on mettait fin à la dictature, la mauvaise gestion, le pillage, la corruption, le détournement des deniers publics, et on mettait tout en œuvre pour équiper les écoles, les hôpitaux, développer les infrastructures, assainir le climat des affaires, et j’en passe, je suis sûr que c’est plutôt l’américain qui chercherait à venir s’exiler en Afrique pour trouver une vie meilleure. S’indigner donc de la part de nos dirigeants est juste une confirmation de « qui se sent morveux se mouche ». Maintenant j’attends que nos dirigeants se mouchent pour améliorer les conditions de vie dans leurs pays. Si c’est fait, Donald Trump ne nous manquerait plus de respect. Des espèces de mendiants-pilleurs.

Pour finir, c’est du business après tout. Si l’aide militaire est retirée à un pays et que le pays se détruit, on aura forcément besoin de quelqu’un pour reconstruire ; je suppose donc qu’il y aura des marchés à prendre. Si les gens veulent se tirer dessus, ils auront besoin d’armes et de munitions si je ne m’abuse. Ils iront acheter tout cela quelque part si j’ai bonne mémoire. Les USA en vendent sauf s’ils ont arrêté. Sinon il leur faut un débouché. Il y a sûrement d’autres cas que je ne vois pas ou d’autres aspects de cette histoire d’amour qui m’échappent. Mais en amour, il faut savoir aussi se dire certaines vérités aussi difficiles soient-elles. Sinon, pourquoi, diable Trump ne devrait pas s’occuper plus des USA que des autres ? Est-il le Président du Togo ou d’Haïti ou du Gondwana ?

Bref, quelqu’un dira « ce petit croit qu’il comprend ce qui se passe » avec ses graines de pensées. Pas de problèmes, j’accepte la critique ou le reproche. Mais ce que je sais, sauf cataclysme, l’histoire d’amour de « JE T’AIME MOI NON PLUS » entre Donald Trump, l’Afrique et le Reste du Monde a encore trois bonnes années de vie devant elle. En tout cas, il a une belle tronche que j’aime surtout quand on en fait une caricature. Mon seul regret c’est qu’il n’ait pas qualifié plutôt les dirigeants africains de merde au lieu de dire « les pays de merde ». Que les jaloux saboteurs aux yeux de crocodiles qui n’apprécient pas virent de grosses sommes sur mon compte bancaire et je vais tenir ma langue. Je continue mes réflexions dans mon laboratoire. Venez me trouver là-bas. Si ce n’est pas que j’envisage voyager hors de chez moi, j’allais parler beaucoup plus que cela.