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Un blog qui décrit ce que je vis, ressens, pense, ce que j'imagine et qui me permet de partager avec vous mes expériences de la vie.

Graines de pensées...

ENTRE DEUX AMOURS - CHAPITRE 13 - LE TEST

ENTRE DEUX AMOURS - CHAPITRE 13 - LE TEST

Même la plus belle rose a des épines. Cela faisait bientôt un trimestre que Richard et Chantal étaient en couple. Tout se passait bien. Certes, il leur arrivait de ne pas s’entendre sur des choses et de se disputer. Mais le fait pour eux de considérer ces différends comme des détails les aidaient à avancer sereinement. Richard dirigeait désormais l’entreprise de son père et avait modifié légèrement l’organigramme afin de permettre à l’Administrateur de continuer par jouer un rôle influent et d’équilibrer les pouvoirs décisionnels dans l’entreprise. Il avait proposé plusieurs fois à Chantal de venir travailler avec lui sans succès. Elle évoquait tout le temps leur relation comme élément de blocage. Elle ne cessait de répéter qu’elle ne voulait pas qu’on pense qu’elle travaille parce que son petit ami était le directeur général. Et en plus, elle craignait une inégalité de traitement tant de la part de la direction que des autres employés de l’entreprise.

Un soir, Richard demanda à sa maman de lui accorder un peu de son temps après le dîner. Ce qui avait surpris un peu la maman habituée à voir son fils débarquer à tout moment pour lui parler s’il avait besoin de quelque chose. Que prévoyait-il dire pour demander une audience ? Bref, elle n’avait pas à beaucoup réfléchir avant d’accéder immédiatement à la requête de Richard. Quand ils eurent fini de dîner, ils s’installèrent sur la grande terrasse à se regarder. Alors sans savoir comment aborder le sujet, Richard se lança maladroitement dans une conversation sans tête ni queue. Des questions du genre « as-tu apprécié le repas ? », « comment te sens-tu ? »… Alors pour couper court à ce massacre, la maman lui dit :

  • Richard, je te connais assez bien pour savoir que ce n’est pas le but de cette rencontre que tu as demandée. Et si on allait droit au but ?
  • Tu as raison maman. Et c’est justement à cause de cette sagesse dont tu es l’incarnation que je me fais humble pour demander tes conseils avisés.
  • La sagesse est une notion bien trop grande mon fils pour me considérer comme une incarnation.
  • Dismoi, maman, comment as-tu fait pour savoir que papa était l’homme de ta vie ?
  • Voilà bien une question que même les sages ne maitrisent pas. Mon fils, si tu veux savoir qui est ta moitié, la personne avec laquelle tu veux partager le reste de ta vie, alors écoute ce que te dit ton cœur. Et tu le sauras.
  • Comment savoir que mon cœur me dit la vérité ?
  • Mon fils, le cœur est aveugle. Quand il aime, il ne voit rien tout autour. Même la raison n’arrive pas à le contrôler. On n’a pas besoin de savoir si l’autre est né d’une bonne famille, ou s’il est riche ou pauvre, s’il est blanc ou noir. L’amour vient quand on ne s’y attend pas et frappe. C’est pour cela que c’est à la fois excitant et douloureux. Des peines, tu en auras. Des joies, tu en auras. Un simple secret : ne te demande pas tout le temps pourquoi l’autre ne te rend pas heureux. Demandetoi plutôt qu’est-ce que tu dois faire pour rendre heureuse la personne que j’aime. Si tu arrives à le faire, alors cette personne en retour te donnera le bonheur.
  • Merci maman. Que feraisje sans tes conseils ?
  • Tu peux me payer une glace par exemple.

Un fou rire s’installa pendant quelques minutes.

  • Quand je te vois, c’est le portrait craché de ton père quand on était encore très jeunes.
  • Ah bon ! Racontemoi.
  • Une autre fois sinon le soleil nous surprendra ici. Et en passant, tu me poses toutes ces questions pour prendre une décision par rapport à ta copine ? C’est Chantal n’estce pas ?
  • Oui maman. Mais toi, décidemment on ne peut rien te cacher.
  • Ce qu’un vieillard voit assis, un jeune debout ne le voit pas.
  • Maman, que pensestu d’elle ?
  • De Chantal ? Je trouve que c’est une fille bien. Elle a bon caractère et se bat bien dans la vie. Elle fera une bonne épouse certainement.
  • C’est réconfortant de voir que tu as une bonne opinion d’elle.
  • Tu veux la prendre en mariage ?
  • J’y pense.
  • Alors oublie ce que je viens de te dire sur elle.
  • Oh comment ça maman ? Tu changes d’avis sur elle parce que je veux l’épouser ? Qu’estce qui ne va pas ?
  • Du calme fiston. Je ne m’oppose à rien du tout. Je veux juste que tu saches que mon avis ne doit pas influencer ta décision. C’est ton avis sur ellemême qui doit être prépondérant. Car c’est avec elle que tu vas passer le reste de ta vie.
  • Euh…
  • Estce que tu l’aimes ?
  • Oui maman.
  • Estce qu’elle t’aime ?
  • Oui je crois.
  • Estce que tu la considères comme une amie ? comme une amante ? comme une confidente ?
  • Quel est le rapport ?
  • Si tu la considère comme une amie, une amante et une confidente alors tu as parcouru la moitié du chemin. L’autre moitié, c’est de savoir si elle te considère également comme un ami, un amant et un confident. Si oui, alors fais ce que tu as à faire.
  • Expliquemoi un peu.
  • Il y a des dictionnaires pour définir ces mots. Mais comme tu es paresseux, laissemoi t’aider. Un ami, tu passes de bons moments avec lui, tu partages beaucoup de choses avec lui et il est toujours là pour toi. Un amant, tu prends soin de lui en secret, tu fais tout pour garder son amour car il comble un vide en toi. Un confident est là quand tu ne sais plus quoi faire ; tu lui confies tes secrets et tu lui demandes des conseils. Si tu es capable de passer de bons moments avec elle, de lui confier tes peines et tes secrets, et de l’aimer comme si votre amour était interdit, alors fais-vite avant que quelqu’un d’autre ne franchisse la ligne avant toi.
  • Merci maman. Tu es la meilleure.

Puis il déposa un bisou sur le front de sa mère comme pour lui dire qu’il est là pour la protéger et prit congé en se retirant dans ses quartiers.

Depuis la trahison de Jessica, il n’avait jamais pris une relation au sérieux. Et donc ne s’était jamais posé ce genre de questions. Le voilà aujourd’hui décidé à franchir le pas mais ne savait pas trop quoi faire. S’entendre avec une fille en amitié n’est pas identique à partager sa vie en tant que fiancés ou mariés. Il avait vu beaucoup de couples se déchirer alors qu’au début tout allait bien. Il espérait juste ne pas se tromper et montrer à sa maman qu’il ne savait pas que diriger une entreprise mais aussi diriger son cœur. Le lendemain, il s’empressa d’aller voir Chantal et de lui demander officiellement d’être sa fiancée. Contre toute attente, Chantal lui demanda de combien de temps elle disposait pour lui donner sa réponse. Mais bon dieu, il hallucinait. Comment peut-elle demander un truc pareil ? Ou bien n’était-elle pas sûre de ses sentiments ?

Richard était un peu assommé et n’hésita pas à informer Hervé de ce qui venait de se passer. Ce dernier lui conseilla de ne rien faire qui puisse lui porter préjudice et de garder son calme. Si cela devait influencer sa capacité de prise de décision dans l’entreprise, alors il devrait prendre la journée. Mais Richard refusa et se plongea dans le travail jusque tard le soir. Avant de quitter le bureau, il se servit un verre de scotch qu’il avala sec. Il n’était pas de très bonne humeur surtout qu’il essayait d’appeler Chantal dont le téléphone sonnait inaccessible. Il fit un crochet chez elle pour se rendre compte qu’elle n’y était pas et que personne ne savait où elle était. Il essaya de joindre Hervé qui lui aussi sonnait inaccessible. Et tout cela ne lui plaisait pas. Il décida d’aller chez Hervé mais ne le trouva pas non plus à la maison. La seule information qu’il avait réussi à obtenir était qu’Hervé était sorti avec une jeune et belle dame venue lui rendre visite. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Chantal injoignable, Hervé injoignable, tous deux hors de leurs maisons sans qu’on ne sache où ils étaient. Seraient-ils ensemble ? Il y avait trop de coïncidence. Ou bien c’était pour cette raison que Chantal avait demandé du temps ? Et s’il y avait quelque chose entre eux ? Il se rappela du coup du soir de la médiation. Il n’avait même pas récupéré la carte de crédit. Il se connecta rapidement pour vérifier les transactions faites avec la carte mais fut surpris de ne voir qu’une seule : celle du soir de la médiation. Confus, il rentra à la maison qui lui paraissait très silencieuse ce soir-là. Il répondit à peine à la salutation de sa maman, ignora le repas dressé sur le table et prit la direction de sa chambre. Il l’ouvrit brusquement et en plus de sentir un parfum qui n’était pas le sien, il remarqua que quelque chose avant changé. Il disposait en fait d’un petit salon avant d’accéder à la chambre à coucher d’où lui parvenait une douce musique. Qui était dans sa chambre à pareil moment car il se rappelait n’avoir pas mis de musique en partant. Il ouvrit la porte en prenant un bâton pensant tomber sur un voleur.

C’était comme dans un rêve. Il y avait des pétales de roses sur le lit écrivant le mot OUI. Mais ne voyant toujours personne, il jeta son sac d’ordinateur sur le lit et remarqua un mouvement bizarre suivi d’une plainte. Il venait de jeter son sac sur Chantal camouflée sous les draps. Il s’approcha, s’excusa et n’attendit pas qu’elle ouvre la bouche pour reprendre ce qu’ils avaient commencé à Kpodjiville. Il avait soif d’elle et elle avait envie de lui. Cette fois-ci, rien ne les arrêta. Il tira le drap et remarqua que Chantal était déjà toute nue. Elle se leva et le poussa sur le lit. Il était allongé sur le dos et Chantal prit son temps pour lui ôter des vêtements en prenant soin d’explorer tout son corps avec ses petits doigts fragiles. Il n’en pouvait plus de cette attente quand Chantal caressa son appareil génital. Il fit un bond, la renversa sur le dos et prit possession d’elle.

  • Je t’aime ma chérie.
  • Je t’aime Richard.

C’était les deux seules phrases prononcées durant presque deux heures d’ébats sexuels. Ils avaient essayé plusieurs positions jusqu’à épuisement. C’était leur première fois de faire l’amour et ils étaient comblés. Alors que Chantal posa sa tête sur la poitrine de son homme en passant la main droite sur son torse nu, Richard lui demanda :

  • A quel moment avaistu décidé de me dire oui ?
  • Je pense que la question pour moi était : « quand estce qu’il fera de moi sa fiancée ? »
  • Donc si je comprends bien, tu attendais ce moment depuis ?
  • Plus que tu ne peux l’imaginer.
  • Et ton téléphone alors ? Pourquoi il sonnait inaccessible ?
  • C’était sur recommandation d’Hervé. On voulait voir de quelle patience tu étais fait.
  • Donc lui aussi a éteint son téléphone ?
  • Non, lui il était déchargé au moment où il m’aidait à faire les courses et la mise en place.
  • Donc vous étiez ensemble toute la journée ?
  • Presque.
  • Donc vous complotez maintenant dans mon dos ?
  • Dans ce cas, tu ne trouverais aucun inconvénient à faire encore un autre tour.

Richard ne se laissa pas prier et fit monter Chantal sur lui. La pénétration était encore plus profonde. Les mouvements de rein de sa partenaire étaient bien cadencés et il ne mit pas longtemps à éjaculer de nouveau en elle. Ensuite, ils s’endormirent paisiblement. A son réveil, Richard remarqua que Chantal avait porté l’une de ses chemises blanches qui était dans le dressing. C’était plus grand qu’elle et elle avait porté exprès les boutons de telle sorte à montrer une partie de sa poitrine et une partie de sa cuisse. Elle venait de servir le petit déjeuner. Il l’invita à l’aider à se lever du lit et profita pour la faire jouir encore une fois.

  • Maintenant va prendre ton petit déjeuner et va au boulot. Nous aurons le temps le soir de continuer.
  • Vivement que le soir arrive vite.
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