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6 Novembre 2017
Même la plus belle rose a des épines. Cela faisait bientôt un trimestre que Richard et Chantal étaient en couple. Tout se passait bien. Certes, il leur arrivait de ne pas s’entendre sur des choses et de se disputer. Mais le fait pour eux de considérer ces différends comme des détails les aidaient à avancer sereinement. Richard dirigeait désormais l’entreprise de son père et avait modifié légèrement l’organigramme afin de permettre à l’Administrateur de continuer par jouer un rôle influent et d’équilibrer les pouvoirs décisionnels dans l’entreprise. Il avait proposé plusieurs fois à Chantal de venir travailler avec lui sans succès. Elle évoquait tout le temps leur relation comme élément de blocage. Elle ne cessait de répéter qu’elle ne voulait pas qu’on pense qu’elle travaille parce que son petit ami était le directeur général. Et en plus, elle craignait une inégalité de traitement tant de la part de la direction que des autres employés de l’entreprise.
Un soir, Richard demanda à sa maman de lui accorder un peu de son temps après le dîner. Ce qui avait surpris un peu la maman habituée à voir son fils débarquer à tout moment pour lui parler s’il avait besoin de quelque chose. Que prévoyait-il dire pour demander une audience ? Bref, elle n’avait pas à beaucoup réfléchir avant d’accéder immédiatement à la requête de Richard. Quand ils eurent fini de dîner, ils s’installèrent sur la grande terrasse à se regarder. Alors sans savoir comment aborder le sujet, Richard se lança maladroitement dans une conversation sans tête ni queue. Des questions du genre « as-tu apprécié le repas ? », « comment te sens-tu ? »… Alors pour couper court à ce massacre, la maman lui dit :
Un fou rire s’installa pendant quelques minutes.
Puis il déposa un bisou sur le front de sa mère comme pour lui dire qu’il est là pour la protéger et prit congé en se retirant dans ses quartiers.
Depuis la trahison de Jessica, il n’avait jamais pris une relation au sérieux. Et donc ne s’était jamais posé ce genre de questions. Le voilà aujourd’hui décidé à franchir le pas mais ne savait pas trop quoi faire. S’entendre avec une fille en amitié n’est pas identique à partager sa vie en tant que fiancés ou mariés. Il avait vu beaucoup de couples se déchirer alors qu’au début tout allait bien. Il espérait juste ne pas se tromper et montrer à sa maman qu’il ne savait pas que diriger une entreprise mais aussi diriger son cœur. Le lendemain, il s’empressa d’aller voir Chantal et de lui demander officiellement d’être sa fiancée. Contre toute attente, Chantal lui demanda de combien de temps elle disposait pour lui donner sa réponse. Mais bon dieu, il hallucinait. Comment peut-elle demander un truc pareil ? Ou bien n’était-elle pas sûre de ses sentiments ?
Richard était un peu assommé et n’hésita pas à informer Hervé de ce qui venait de se passer. Ce dernier lui conseilla de ne rien faire qui puisse lui porter préjudice et de garder son calme. Si cela devait influencer sa capacité de prise de décision dans l’entreprise, alors il devrait prendre la journée. Mais Richard refusa et se plongea dans le travail jusque tard le soir. Avant de quitter le bureau, il se servit un verre de scotch qu’il avala sec. Il n’était pas de très bonne humeur surtout qu’il essayait d’appeler Chantal dont le téléphone sonnait inaccessible. Il fit un crochet chez elle pour se rendre compte qu’elle n’y était pas et que personne ne savait où elle était. Il essaya de joindre Hervé qui lui aussi sonnait inaccessible. Et tout cela ne lui plaisait pas. Il décida d’aller chez Hervé mais ne le trouva pas non plus à la maison. La seule information qu’il avait réussi à obtenir était qu’Hervé était sorti avec une jeune et belle dame venue lui rendre visite. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Chantal injoignable, Hervé injoignable, tous deux hors de leurs maisons sans qu’on ne sache où ils étaient. Seraient-ils ensemble ? Il y avait trop de coïncidence. Ou bien c’était pour cette raison que Chantal avait demandé du temps ? Et s’il y avait quelque chose entre eux ? Il se rappela du coup du soir de la médiation. Il n’avait même pas récupéré la carte de crédit. Il se connecta rapidement pour vérifier les transactions faites avec la carte mais fut surpris de ne voir qu’une seule : celle du soir de la médiation. Confus, il rentra à la maison qui lui paraissait très silencieuse ce soir-là. Il répondit à peine à la salutation de sa maman, ignora le repas dressé sur le table et prit la direction de sa chambre. Il l’ouvrit brusquement et en plus de sentir un parfum qui n’était pas le sien, il remarqua que quelque chose avant changé. Il disposait en fait d’un petit salon avant d’accéder à la chambre à coucher d’où lui parvenait une douce musique. Qui était dans sa chambre à pareil moment car il se rappelait n’avoir pas mis de musique en partant. Il ouvrit la porte en prenant un bâton pensant tomber sur un voleur.
C’était comme dans un rêve. Il y avait des pétales de roses sur le lit écrivant le mot OUI. Mais ne voyant toujours personne, il jeta son sac d’ordinateur sur le lit et remarqua un mouvement bizarre suivi d’une plainte. Il venait de jeter son sac sur Chantal camouflée sous les draps. Il s’approcha, s’excusa et n’attendit pas qu’elle ouvre la bouche pour reprendre ce qu’ils avaient commencé à Kpodjiville. Il avait soif d’elle et elle avait envie de lui. Cette fois-ci, rien ne les arrêta. Il tira le drap et remarqua que Chantal était déjà toute nue. Elle se leva et le poussa sur le lit. Il était allongé sur le dos et Chantal prit son temps pour lui ôter des vêtements en prenant soin d’explorer tout son corps avec ses petits doigts fragiles. Il n’en pouvait plus de cette attente quand Chantal caressa son appareil génital. Il fit un bond, la renversa sur le dos et prit possession d’elle.
C’était les deux seules phrases prononcées durant presque deux heures d’ébats sexuels. Ils avaient essayé plusieurs positions jusqu’à épuisement. C’était leur première fois de faire l’amour et ils étaient comblés. Alors que Chantal posa sa tête sur la poitrine de son homme en passant la main droite sur son torse nu, Richard lui demanda :
Richard ne se laissa pas prier et fit monter Chantal sur lui. La pénétration était encore plus profonde. Les mouvements de rein de sa partenaire étaient bien cadencés et il ne mit pas longtemps à éjaculer de nouveau en elle. Ensuite, ils s’endormirent paisiblement. A son réveil, Richard remarqua que Chantal avait porté l’une de ses chemises blanches qui était dans le dressing. C’était plus grand qu’elle et elle avait porté exprès les boutons de telle sorte à montrer une partie de sa poitrine et une partie de sa cuisse. Elle venait de servir le petit déjeuner. Il l’invita à l’aider à se lever du lit et profita pour la faire jouir encore une fois.