Un blog qui décrit ce que je vis, ressens, pense, ce que j'imagine et qui me permet de partager avec vous mes expériences de la vie.
16 Février 2018
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La faute est comme un galet glissant : celui qui ne fait pas attention bute et tombe. C’était précisément ce qui m’était arrivé. J’avais passé un moment endiablé sur le toit. L’adrénaline était très forte avec un orgasme plus intense surtout à cause des conditions. Nous aurions pu nous faire prendre et cela serait devenu un scandale. Moi, le jeune homme tranquille de l’immeuble et sans histoire entaché par un scandale de sexe sur la dalle avec la voisine. Bref, c’était déjà passé, le remords état déjà là, le sommeil moins reposant. Je me devais d’oublier cette nuit et de repartir sur de bonnes bases. J’étais encore endormi ce dimanche matin quand on sonna à la porte. Je mis un temps fou à ouvrir car la sonnerie ne cessait de griller ses tympans et mon cœur battait comme s’il voulait sortir de ma poitrine. Des questions se bousculaient. Qui cela pouvait être ? Cynthia ? Non. Elle n’est jamais venu chez moi à pareille heure surtout un dimanche. Elle serait plutôt à l’église. Elvire ? Ce serait de la folie car elle risquait de nous faire exposer au regard de tous. Oh zut ! Et si c’était ses parents ? Peut-être qu’elle leur a raconté ce qu’elle faisait sur le toit la nuit et qu’ils voulaient me régler mon compte. Avec une main hésitante, j’ouvris la porte.
Elle s’exécuta sans que j’eus fini ma phrase. Et se mit à ranger le salon laissé dans le désordre. Cela ne me ressemblait pas du tout. En plus, il y avait une bouteille de vin à moitié vide. Sincèrement je savais que j’en avais acheté, mais je ne me rappelais pas l’avoir entamée. J’avais tellement envie de retourner dormir et récupérer que je m’étais déjà rallongé dans mon lit.
Pour lui faire plaisir, je sautai du lit comme Tom Sawyer, ouvris le réfrigérateur, sortis une tranche de fromage et de jambon, puis en moins de cinq minutes, j’avais déjà fini d’engloutir toutes les crêpes. Je n’avais même pas pris la peine d’inviter la cuisinière à manger avec moi. Quelle honte ! C’était très délicieux et je reconnais qu’elle les avait mieux faites que moi alors qu’elle a toujours trouvé que je ne devrais pas en préparer si souvent par peur que je me retrouve avec un ventre administratif. Heureusement, je faisais le sport très régulièrement et donc je maintenais ma forme athlétique. Je me retournai pour la remercier et fus figé par le spectacle qui s’offrait à moi : Cynthia nue dans le lit me faisant signe d’avancer. Mon cœur n’en pouvait plus de battre très vite. Peut-être même qu’elle entendait le cognement contre ma poitrine. Donc c’était ce qu’elle voulait dire en voulant rattraper le temps perdu cette nuit. Oh merde ! Je n’avais pas assez d’énergie pour faire ce qu’elle désire mais pouvais-je aussi refuser ? Ne serait-ce pas une façon ingrate de la remercier ? Elle avait sûrement dû ressentir mon hésitation puis tirant la couverture pour se couvrir le corps, elle ajouta :
Je m’exécutai sans attendre et la serra très fort contre moi comme pour me faire pardonner. Malgré qu’elle fut nue, je ne me rappelais pas avoir senti mon appareil se braquer tellement il était mou. Je lui caressais les cheveux avec tendresse et de temps en temps, je glissais ma main pour toucher le bout de ses tétons qui se durcissaient au fur et à mesure que j’insistais. Je sentais son corps devenir de plus en plus chaud et d’un geste brusque, je l’attirai sur moi. En position allongée, elle fourra sa langue dans ma bouche et m’embrassa comme si c’était la dernière fois qu’on se voyait. Je profitai de cette position pour lui caresser le dos et tripoter ses fesses. Elle poussait quelques cris de gémissements. J’avais de plus en plus du mal à la contrôler. Cela faisait à peu près deux semaines que nous n’avions pas fait l’amour. Mais sur ce coup et malgré mon envie, je ne pouvais pas assurer. Tout à coup, la sonnerie de mon téléphone se mit à retentir dans la pièce. Je laissai sonner sans prendre la peine d’aller décrocher. Puis une deuxième fois, le téléphone se mit encore à jaser. Elle se glissa sur le côté et me demanda d’aller prendre l’appel. C’était le service qui appelait.
Devrais-je considérer que je venais d’être sauvé par le gong ? Je savais que Cynthia avait écouté une partie de la conversation, bref, ce que je disais. Je m’assis en face d’elle avec un air désolé pour lui annoncer que je devais partir en mission tout de suite et que je n’avais qu’une demi-heure pour préparer mes effets et prendre la route de l’aéroport. Elle s’accrocha autour de mon cou et me serra très fort. Puis après avoir relâché son étreinte, elle m’aida à faire rapidement ma valise. J’étais resté admiratif de la femme qu’elle était. Belle, ordonnée, méthodique, fragile et amoureuse surtout. On ne pouvait que l’aimer. Dès qu’elle eut finit, je l’invitai à prendre la douche avec moi. Je lui passai le savon dans le dos et elle m’invita à en passer également sur sa poitrine. Face à la nouvelle sensation au contact de ses seins, je me laissai aller et nous fîmes l’amour farouchement mais en même temps avec douceur. Je pouvais sentir une onde de bonheur montée en elle. Je descendis avec elle. Puis elle m’accompagna jusqu’à l’aéroport avant de faire demi-tour pour rentrer chez elle.
Moraine était déjà là et avait l’air nerveuse. Sans nul doute parce qu’elle ne me voyait toujours pas arriver alors que les comptoirs seraient fermés dans un quart d’heure et qu’il y avait encore une longue file d’attente devant les comptoirs d’enregistrement. Pour détendre l’atmosphère, je lui lançai :
A ma façon de me précipiter pour essayer de joindre Cynthia, je vis Moraine devenir plus joyeuse et sereine. Elle se moquait de moi visiblement. Car elle finit par lâcher :
Je commençais par me détendre quand Moraine m’avoua que la deuxième valise n’était pas à elle mais à une cousine. Elle lui avait acheté quelques trucs et voilà qu’une occasion se présentait. Tout à coup, le speaker annonça l’embarquement des passagers sur le vol à destination d’Abidjan. Je sursautai car je ne m’étais pas encore rendu au comptoir d’enregistrement quand elle me rattrapa par le bras pour me dire qu’elle avait déjà fait l’enregistrement et que pour cette raison, je devais lui offrir un chocolat au free shop. Nous étions en classe affaire et il m’avait été assigné un siège au niveau du couloir. Moraine avait un siège côté hublot juste sur ma droite. Depuis l’intérieur de l’avion, nous pouvions voir d’autres avions sur le parking et un avion de la compagnie Ethiopian Airlines qui se préparait à décoller. Quand le commandant de bord annonça le décollage et que l’avion commençait par prendre de la vitesse, je sentis les ongles de Moraine s’enfoncer dans ma chair. Je tournai la tête pour me rendre compte que c’était sa première fois de prendre l’avion et qu’elle avait peur. Comme je l’avais dit plus tôt, elle est plus belle quand elle parait stressée. Mais là, elle était tout simplement très sexy. On dirait qu’elle s’agrippait à un matelas entrain de jouir. Rapidement des images défilèrent dans ma tête sur ce que donnerait une séance de jambes en l’air avec elle.
J’avais l’impression qu’elle voulait pleurer quand je lui soufflai dans l’oreille avec une douce voix :
Elle ouvrit les yeux et remarqua que l’avion ne prenait plus de l’altitude mais s’était déjà stabilisé. Elle esquissa un petit sourire et me dit :
Elle commençait à se détendre avec ma main caressant la sienne comme pour la rassurer. Finalement, je me disais que ce voyage n’était pas si mal que cela. Il commençait déjà bien et je profiterai pour me débarrasser de la scène d’Elvire qui continuait à hanter mon esprit.