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Un blog qui décrit ce que je vis, ressens, pense, ce que j'imagine et qui me permet de partager avec vous mes expériences de la vie.

Graines de pensées...

AKOFA, Un destin capricieux: Chapitre 1 - Suite et Fin

AKOFA, Un destin capricieux: Chapitre 1 - Suite et Fin

Puis il s’excusa et retourna dans son bureau. Elle aussi fit pareil et ferma à clé. Oh qu’il est mignon et attentionné ! Il devait savoir s’y prendre avec les femmes pour lui faire un effet pareil. L’après-midi ressembla étrangement à la matinée avec peu de choses à faire. Avant de quitter le soir, elle prit soin d’appeler le bureau d’Yves pour lui souhaiter une bonne soirée. Elle enfourcha sa moto et prit le chemin de la maison.

La soirée passa si vite qu’elle se retrouva très tôt au lit. Mais le sommeil fut difficile tant elle pensait et repensait à Yves. Son visage lui disait quelque chose mais elle ne pouvait pas se rappeler exactement où et quand ils s’étaient rencontrés pour la première fois. Devrait-elle lui poser la question le lendemain ? Que penserait-il d’elle ? Non, elle ne le fera pas. Elle venait de prendre la décision. Elle ferait comme si de rien n’était. Si quelqu’un devait faire le premier pas, ce serait Yves. Elle était là pour un travail et elle compte s’en tenir à cela. Comme elle se sentait seule ce soir et aurait aimé se blottir contre quelqu’un qui la rassurerait cette nuit. Hélas, elle ne peut se réfugier que dans ses souvenirs avec Jean le papa de Faith. Elle pouvait encore se rappeler des mots doux qu’il lui murmurait à l’oreille à chacune de leur rencontre. Il avait toujours quelque chose de différent et sensuel à dire. Chaque phrase résonnait  comme un poème. Il arrivait à la soumettre sans faire vraiment d’effort. Elle n’oubliera jamais cette nuit d’un quatorze février. Après un tour à la crémerie, ils se rendirent au Par cet passèrent un long moment allongés dans le gazon en face d’une retenue d’eau dont la surface scintillait sous l’effet des rayons de la lune. Lui était allongé sur le dos, les mains croisées sous la nuque. Elle, s’était couchée sur le côté et avait posé sa tête sur la poitrine de son prince charmant. Sa main droite se baladait sur ce torse. Jusque- là, elle avait pris l’habitude de lui caresser le visage ou le dos. Mais ce soir, elle glissa sa main sous sa chemise et pouvait toucher son torse nu. La sensation était agréable et lui aussi s’était laissé aller à ses caresses. Soudain, il enroula son bras droit autour de sa taille et la bascula sur lui. Elle n’eut pas le temps de reprendre ses esprits quand il emprisonna ses lèvres dans un baiser à la fois doux et sauvage. Un frisson lui parcourut le corps entier. Elle en demanda encore et encore et encore. Elle ne pouvait plus se rappeler combien de temps ils avaient passé à s’embrasser. Le ciel semblait apprécier le spectacle qu’ils donnaient là car les étoiles brillaient de tout feu. Ils quittèrent le parc assez tard, se tenant bras dessus dessous et étaient presque arrivés chez elle quand un vent frais et soudain leur balaya le visage. Ils n’eurent pas le temps d’atteindre le palier que la pluie s’abattait déjà. Ce soir-là, ses parents n’étaient pas à la maison car en voyage pour le week-end de la Saint Valentin. Ce fut donc sa petite sœur qui vint ouvrir. Tous les deux étaient déjà trempés jusqu’aux. Elle proposa alors à Jean de rester avec elle le temps que la pluie cesse.

Une fois dans sa chambre, tout s’accéléra. Quand il ôta sa chemise pour mettre des vêtements chauds, elle resta bouche bée comme si elle venait de voir un fantôme. Jean était surpris de la voir pétrifiée de la sorte et aurait juré qu’elle était devenue une statuette. Plus de battements de cils. Respirait-elle encore ? Oui, car elle sentait son cœur battre très fort comme un tambour des grands événements. Jean lui caressa la joue et elle reprit ses esprits.

  • Comme tu es mignon sans ta chemise.
  • Merci. Et toi tu es très sexy dans ta robe mouillée par la pluie.

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres mais la fraicheur la rappela aussitôt à la réalité. Elle avait froid. Jean remarqua la chair de poule qui se dessinait sur son bras et l’attira contre lui. Puis tout s’enchaina. Ils se retrouvèrent à rouler sur le lit, et à reprendre les baisers. Il glissa ses mains le long de son corps et lui ôta ses vêtements. C’était sa première fois. Elle voulait lui demander d’arrêter, mais la sensation était si forte qu’elle l’invita à faire d’elle une femme. C’était un peu douloureux au début. Mais en bon expert qui savait écouter sa partenaire, Jean prit son temps pour la mettre en confiance à tel point qu’elle se libéra complètement et en redemandait encore. Aujourd’hui, elle n’était plus une petite fille. Elle devenait une femme. Ils firent l’amour plusieurs fois avant le coucher du soleil. Heureusement que c’était un dimanche sinon il serait en retard pour le boulot. Il prit congé d’elle et elle passa encore deux bonnes heures à serrer l’oreiller contre sa poitrine. Le fruit de cette soirée magique était bien sûr Faith. Elle avait connu Jean grâce à une copine qu’elle s’était faite pendant l’inscription à l’université. C’était le grand frère de Jacqueline. Il était passé la chercher un jour pour l’emmener à la clinique car elle ne se sentait pas bien. D’ailleurs c’était elle, Akofa, qui avait composé le numéro à partir du téléphone de Jacqueline. C’est ainsi qu’ils firent connaissance et s’étaient mis en couple. Elle avait réussi à la séduire le jour de la sortie de la clinique de Jacqueline. Il s’était présenté avec deux bouquets de fleurs : une pour Jacqueline et une pour elle. Quand elle annonça la grossesse à Jean, celui-ci devint tout rouge de colère mais décida d’assumer la grossesse le temps pour lui de réfléchir à leur avenir. En effet, Jean était déjà marié mais ne portait jamais son alliance quand ils avaient un rendez-vous. C’était ce jour-là qu’elle apprit qu’elle était en fait sa maitresse. Comment avait-elle pu être si naïve ? Aujourd’hui, ils ne sont plus ensemble mais il joue son rôle de père auprès de Faith. Elle avait retenu la leçon et avait décidé de ne plus faire confiance aux hommes surtout quand ils sont si mignons. Pourquoi ces souvenirs étaient-ils revenus et surtout uniquement en cette fin de journée ? Y avait-il un rapport avec Yves ? Devait-elle se méfier de lui ? Quelques larmes coulèrent et elle s’endormit.

 

Bientôt le Chapitre 2

Pour rappel, vous pouvez relire le Chapitre 1 et la Suite du Chapitre 1

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